Panoramas urbains : Halifax

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Aux premiers temps

Longtemps avant l'arrivée des Européens sur les lieux qui deviendront l'une des plus anciennes villes canadiennes, les Micmacs installent leur campement d'été, pour pratiquer la chasse et la pêche, sur la côte du port qu'ils appellent Chebookt.

La région environnante prend ainsi le nom de Chebucto. Les Britanniques s'y intéressent les premiers, car ils souhaitent y créer une colonie pour contrecarrer la présence des Français au fort Louisbourg, sur l'Île-Royale (aujourd'hui appelée île du Cap-Breton). Le plan de colonisation britannique prévoit le recrutement d'environ 2500 personnes, essentiellement venues d'Angleterre. Officier de l'armée et ancien membre du Parlement, Edward Cornwallis, alors âgé de 36 ou 37 ans, devient capitaine général et gouverneur en chef. Il est ainsi responsable du fonctionnement de la colonie

Le Sphinx arrive au port le 21 juin 1749; dès le lendemain Cornwallis écrit au duc de Bedford :

« [...] les côtes sont aussi riches qu'on le dit. Depuis notre arrivée, nous avons pêché du poisson tous les jours, à moins de 50 lieues des côtes; le port lui-même regorge de poissons de toutes sortes. Les officiers s'accordent pour dire que le port est le plus magnifique qu'ils connaissent. Le pays est couvert de forêt, personne n'a vu ni entendu parler de zone non boisée. J'ai moi-même mis pied à terre en plusieurs endroits; le sous-bois se compose de jeunes arbres, et il est difficile à quiconque de le traverser. Les hommes de l'escadre de D'Anville n'ont encore coupé de bois que pour leur usage immédiat; ils n'ont pas dégagé le terrain, ils campent sur la plage. » [traduction libre]
- Payzant, p. 15

Au cours des semaines suivantes, des hommes, des femmes et des enfants arrivent à bord de treize convois; la traversée a été bonne malgré la mort de quelques passagers. Les colons sont hébergés à leur arrivée dans des tentes plantées sur la rive nord de l'île Georges.

Cornwallis doit en premier lieu établir le quadrillage de la ville. Le McAlpine Nova Scotia Directory de 1869-1870 décrit ainsi le processus :

En juillet, M. Bruce, ingénieur civil, et un géomètre, M. Morris, ont reçu l'ordre de tracer le plan de la ville; le plan est prêt le 14 septembre. La ville est quadrillée en carrés, ou pâtés de maisons, de 320 pieds sur 120. La largeur des rues s'étend sur 55 à 60 pieds. La rue Grandville n'a que 55 pieds de large. Chaque pâté comprend 16 lotissements urbains de 40 pieds de façade et 60 pieds de profondeur. Le tout se divise en cinq aires. Les colons ont tiré les lotissements au sort et l'on a inscrit sur un registre le nom de chaque colon avec le numéro qui lui a été attribué. Ces registres, qu'on possède encore, s'appellent les livres des lotissements. [traduction libre]>McAlpine&Nova Scotia Directory, 1869-70, p. 153-154

L'endroit choisi, près de l'océan, offre un point d'ancrage en eau profonde facile à défendre en cas d'attaque par la mer ou sur terre. Avant l'automne, les colons ont nettoyé environ sept hectares pour y établir la ville que Cornwallis décide d'appeler Halifax, en l'honneur de George Dunk, comte de Halifax. Cinq forts en bois rond reliés par une palissade de bois encerclent la ville. À la fin de l'automne, environ trois cents maisons s'étendent au pied de la grande colline, sur la côte ouest du port.

Au cours des deux années qui suivent, des centaines d'immigrants protestants venus d'Allemagne se joignent aux colons. Vers 1755, la plupart des nouveaux arrivants déménagent à Lunenburg, au sud de la province, près de la côte; mais certains, restés à Halifax, se consacrent au travail de la ferme et se regroupent dans le secteur connu sous le nom de Dutch Village (de l'allemand deutsch, « village allemand »), situé à la frontière ouest de Halifax.

Arrive ensuite à Halifax un afflux d'Américains, essentiellement des gens d'affaires et des professionnels qu'attirent les montants d'argent offerts par le gouvernement. À ces immigrants s'ajoutent des hommes, des femmes et des enfants de race noire. Plusieurs occupent la fonction de domestique, et certains sont esclaves. La Nouvelle-Écosse pratiquera l'esclavage jusque dans les années 1790.

Cornwallis a rencontré les Micmacs et leur a offert de petits cadeaux, mais il n'a jamais entrepris avec eux de négociations visant l'acquisition de la terre devenue ensuite Halifax. Harassé par les nombreux problèmes liés à la colonisation et affaibli par la maladie, Cornwallis quitte son poste de gouverneur et retourne en Angleterre en 1752.

Le successeur de Cornwallis, Peregrine Hopson, cherche, durant l'année où il est gouverneur, à établir la paix avec les Micmacs, mais il ne réussit pas à freiner les hostilités qui éclatent entre la France et la Grande-Bretagne.

Charles Lawrence prend ensuite le pouvoir, et c'est lui qui décide du sort des Acadiens en Nouvelle-Écosse. Halifax jouera un rôle majeur dans la tragique saga des Acadiens. En effet, des milliers d'entre eux ont été envoyés sur l'île Georges avant d'être déportés.

Les hostilités continuelles qui opposent la France à la Grande-Bretagne signalent à ce dernier pays l'urgence d'allouer de nouvelles sommes à la fortification de Halifax, devenue une importante base militaire. Le terminal portuaire de Sa Majesté, avec ses nombreux quais et édifices, a été construit sur les côtes au début de 1758. De nouveaux murs de bois s'élèvent sur le sommet de la Citadelle, et on creuse de nouvelles tranchées pour défendre la ville des attaquants venus par les terres. À cette époque, presque tous travaillent pour la garnison, et l'on compte alors un civil pour six militaires. Dès 1760, cependant, la démobilisation entraîne de nombreux déménagements, et la population de Halifax diminue de moitié.

Halifax développe davantage son commerce avec Boston et d'autres centres de Nouvelle-Angleterre. Les conditions de vie des gens pauvres se détériorent, et plusieurs comptent sur l'assistance sociale pour assurer leur subsistance.

La Révolution américaine offre aux marchands de Halifax une nouvelle chance de s'enrichir. Située près de la zone des combats, et jouissant d'un magnifique port et d'installations navales, Halifax devient la base militaire de la marine royale. Dès la fin de 1775, la ville doit son animation intense aux bateaux de Sa Majesté, aux va-et-vient des hommes et au transport des munitions; les marchands réalisent d'importants profits.

Un grand nombre de réfugiés loyalistes américains affluent après la guerre; plusieurs d'entre eux sont pauvres et découragés par la perspective d'un sombre avenir. À ces difficultés s'ajoutent la crise du logement, les problèmes de malnutrition et la recrudescence de la criminalité. Nombre de ces immigrants, des Afro-Américains loyalistes qui ont combattu aux côtés des Britanniques pour accéder à leur liberté, attendent à Halifax les terres qu'on a promis de leur donner. Avec le temps, plusieurs se déplacent vers les zones rurales, sur les petites terres qu'ils ont reçues. Mais en 1792, plusieurs colons Noirs quittent la Nouvelle-Écosse pour le Sierra Leone, en quête d'une meilleure qualité de vie.

Des difficultés croissantes

Comme auparavant, en temps de paix, Halifax lutte pour survivre. Avec les guerres napoléoniennes en 1793, Halifax redevient une forteresse et une base navale, bien que les fortifications tombent en ruine.

En 1794, le prince Édouard (le père de la reine Victoria), alors âgé de vingt-sept ans, se rend à Halifax. Il y demeure six années durant lesquelles il lance des travaux de restauration des fortifications du port. Une fois de plus, on remplace les lignes de défense au sommet de la Citadelle par de nouveaux murs de bois et de nouvelles tranchées. Le prince Édouard conçoit un fort en forme d'étoile, dans lequel cinq tours de pierres constituent des points stratégiques, et que complète un réseau de communication qui utilise, pour transmettre des messages, des drapeaux, des banderoles et des ballons noirs le jour, et des lanternes la nuit. L'économie de Halifax s'améliore. Le prince Édouard fait aussi construire le fort Charlotte, qui porte le nom de sa mère, sur l'île Georges, ainsi qu'un château de bois, appelé le Prince's Lodge, sur les côtes du Bedford Basin. Cet édifice comprend un pavillon de musique, un jardin traversé de sentiers, des étangs et des temples chinois. Enfin, il fera construire une caserne pour la garnison connue sous le nom de Old Town Clock (aujourd'hui, l'horloge du Vieux-Halifax) qui se dresse sur le versant est de la Citadelle.

Les années 1790 sont marquées par le développement du commerce avec les Antilles britanniques. Mais les marins qui font la traversée vivent de dures épreuves, dont des naufrages, ou encore souffrent de maladies tropicales, telle la fièvre jaune. Les guerres napoléoniennes augmentent les dangers du voyage. Les marins se font recruter par des racoleurs qui les incitent à s'engager dans la marine britannique, mais ils sont capturés par les navires français et risquent l'emprisonnement dans les Antilles.

Dès 1810, Halifax devient le port commercial le plus important de la région : il reçoit des marchandises européennes, des produits alimentaires américains, des denrées des Antilles ainsi que du poisson et du bois importé des colonies. Les ouvriers irlandais, des catholiques romains, arrivés pour la plupart dans les années 1830, forment la majorité des immigrants qui s'installent à Halifax.

En 1812, Halifax entre en guerre contre ses voisins de la Nouvelle-Angleterre. Les habitants craignent que leur ville devienne vulnérable aux attaques, et que son commerce voie diminuer les importations de denrées alimentaires dont dépend son développement. Mais les marchands américains continuent de venir à Halifax échanger leurs biens contre les produits européens ou ceux des Antilles.

Un édifice accueillant le corps législatif et abritant la Cour suprême de la province est inauguré en 1819. À la même époque, Alexander Keith, un immigrant écossais arrivé à la fin de la guerre de 1812, fonde une brasserie. Sa bière blonde devient un produit dont ne peuvent plus se passer tous ceux qui travaillent aux fortifications du port ou qui y sont en garnison.

En 1828, les ingénieurs érigent un ensemble de murs et de tranchées construit en forme d'étoile. Cette nouvelle forteresse qui s'élève sur la Citadelle, appelée le fort George en l'honneur du roi, n'est achevée que dans les années 1850. La modernisation du fort Charlotte, situé sur l'île Georges, sera terminée en 1873.

Au fur et à mesure que Halifax se développe surgit la nécessité d'une nouvelle gestion, et ce changement requiert que la ville se constitue en municipalité. La prospérité dont jouissent les artisans et les commerçants facilite l'acquisition de bien-fonds ainsi que l'accès à l'éducation et aux loisirs. Cette couche de la population s'intéresse davantage aux affaires municipales et tente d'améliorer la qualité de vie à Halifax.

La maturité

En 1841, Halifax se constitue en municipalité. Avant les années 1840, on a construit quelques égouts, mais on continue de décharger l'essentiel des déchets dans des fosses d'aisance. Quelques puits publics ont été creusés, mais ils s'assèchent souvent durant l'été. La plupart des habitants s'approvisionnent en eau à même les puits creusés dans les cours arrière. Cette situation favorise la propagation de la typhoïde et cause de nombreux décès. En septembre 1848, la Halifax Water Company installe les premières canalisations d'eau courante.

Dans une ville où abondent les édifices en bois, l'eau devient un élément essentiel pour combattre le feu. Au début, lorsque éclatait un incendie, quelqu'un se précipitait à la caserne pour sonner l'alarme, et les volontaires accouraient, formaient une chaîne et se passaient des seaux pour éteindre le feu; ils puisaient l'eau au puits ou à la pompe la plus proche, allant parfois même jusqu'au port. La brigade des pompiers compte sur ces volontaires jusqu'au milieu des années 1890, date à laquelle on engage, à temps partiel, des pompiers professionnels. Les premiers pompiers à temps plein n'entrent en fonction qu'en 1918. Si Halifax a échappé aux grands incendies qui ont ravagé les autres villes canadiennes, le feu ne l'a toutefois pas épargnée. En 1861, après un grave incendie, la ville achète des véhicules à vapeur et fait l'acquisition de la Halifax Water Company.

En 1846, douze agents de la paix patrouillent Halifax durant le jour, et douze volontaires sillonnent la ville la nuit. Ces deux services fusionnent en 1864 et forment une unité chargée de faire respecter la loi plus moderne. Trente agents, qui obéissent à six sergents, reçoivent, jusqu'en 1870, leurs ordres d'un magistrat. Après cette date, la police est placée sous l'autorité du maire.

Des années durant, les résidents de Halifax, concentrés sur un petit territoire, peuvent se rendre presque partout dans la ville à pied, à cheval ou sur une chaise à porteurs. Les traversiers transportent les voyageurs de Halifax à Dartmouth, et ceux qui veulent se rendre encore plus loin utilisent les voiliers et les bateaux à vapeur. Le Sir Charles Ogle, premier navire à vapeur à transiter à Halifax, et le Boxer, un autre bateau à vapeur, s'ajoutent aux moyens de transport en commun qu'utilisent les habitants de la ville dans les années 1830. Samuel Cunard, un résident de Halifax, se voit attribuer le contrat de service de paquebot à vapeur à horaire fixe qui assure la traversée de Liverpool à Boston, avec escale à Halifax. Le 1er juin 1840, le premier navire de Cunard, le Unicorn, actionné par un moteur au charbon, arrive au port de Halifax. Lorsque la ville se développe et étend son territoire, on commence à utiliser des tramways tirés par des chevaux, qui couvrent, dès 1866, le parcours compris entre l'extrême sud de Halifax et la gare de chemin de fer, au grand désespoir des chauffeurs de taxi et des opérateurs d'omnibus. Enfin, la Halifax Electric Tramway Company met en circulation, en 1896, des tramways électriques.

Si les habitants savent que le développement de la ville passe par la construction d'une voie ferrée, l'idée de devoir en supporter les coûts demeure, tout au long des années 1850 et 1860, impopulaire. La construction de courts tronçons entreprise durant cette période a engendré des dettes. La promesse d'un chemin de fer qui relierait les colonies, et dont le financement ne viendrait pas du conseil municipal, aide à faire accepter la Confédération.

Dans les rues centrales, la ville installe, en 1843, des lampes à gaz qui remplacent les lampes à l'huile de baleine ou de phoque. L'éclairage des rues à l'électricité fait son apparition en 1886, et dès 1890, Halifax est la première ville entièrement éclairée à l'électricité en Amérique du Nord. En 1879, la Dominion Telegraph Company offre les services du téléphone à 25 abonnés. Elle est remplacée en 1888 par Bell Telephone Company, qui compte, dans Halifax, quatre cents appareils téléphoniques.

Avec l'implantation des jardins d'horticulture, de la fin des années 1830 au début des années 1840, la ville embellit. Les jardins ouvrent leurs portes aux visiteurs qui peuvent défrayer le coût du billet d'entrée. En 1874, la ville en fait l'acquisition, et ils deviennent des jardins publics.

De nombreuses résidentes de Halifax travaillent à améliorer les conditions de vie des habitants. Ainsi, Isabella Brimney Cogswell, fille du financier Henry H. Cogswell, consacre une partie de son héritage à soutenir des œuvres de charité. Elle fondera, avec d'autres, le Protestant Orphan's Asylum (un orphelinat protestant). Anna Leonowens, elle aussi, aide sa communauté en créant, en 1887, une école d'art, la School of Art and Design. L'histoire de cette enseignante a été rendue célèbre par la comédie musicale de Rodgers et Hammerstein intitulée Le roi et moi (The King and I).

Dans les années 1870, Halifax s'industrialise. La Nova Scotia Cotton Manufacturing Company est en exploitation de 1883 à 1891, date à laquelle la Dominion Cotton Mills Company de Montréal (qui deviendra la Dominion Textile) la remplace. L'industrie du coton est alors la seconde industrie de Halifax. Les petites usines, installées dans le paysage de Halifax depuis le milieu des années 1800, cèdent la place à de grandes entreprises qui fabriquent des produits tels que des bonbons, des bottes, des cordages et des moteurs à vapeur. Un entrepreneur militaire, William C. Moir, finance, grâce aux profits qu'il réalise, une entreprise qui produit du pain, des biscuits, des bonbons, de la farine moulue, ainsi que des boîtes. Quant à la Starr Manufacturing, avec une usine à Dartmouth et des bureaux à Halifax, elle fabrique les patins à glace de marque Acme, tout autant que des produits en fer comme des clous ou des ponts. C'est aussi à Halifax qu'est construite, en 1867, la première patinoire couverte.

Halifax poursuit un développement chaotique, ballottée entre des périodes de guerre et des temps de paix. À travers tous ces aléas, la ville conserve cependant sa réputation de port national. Même durant les périodes difficiles, où sévissent les problèmes liés à la pauvreté, au surpeuplement et à la maladie, Halifax souhaite la bienvenue aux immigrants, leur offrant le soutien que requiert leur nouvelle vie au Canada.

Galerie d'images

Portrait à l’huile du gouverneur de la Nouvelle Écosse, Edward Cornwallis. Il est représenté de la tête à la taille. Il porte une veste rouge ornée de bordures vertes et dorées. Son corps est orienté vers la droite, mais il regarde à gauche, au dessus de son épaule.

Edward Cornwallis


Dessin d’Halifax à l’encre sépia, vue d’en haut. On y voit la rade, la ville et la forêt environnante.

Halifax, en 1750

Aquarelle sur papier vélin de la côte d’Halifax, avec au premier plan, plusieurs bateaux voguant sur l’eau. On aperçoit en arrière-plan les bâtiments du chantier naval, et un peu plus loin, des collines surplombées d’un ciel nuageux.

Vue du chantier de construction maritime de Halifax, en 1796

Aquarelle représentant un homme vu de dos. Il est en train de scier une grosse bûche qui repose horizontalement sur un simple tréteau de bois. L’homme porte le bonnet bleu et blanc de la liberté.

Bûcheron noir portant le « bonnet de la liberté », symbole de son affranchissement, en train de scier une grume

Dessin au crayon de plomb représentant un bâtiment de forme circulaire avec des piliers, situé en haut d’une pente et entouré de plusieurs arbres.

Prince's Lodge, en 1839

Photo en noir et blanc prise à partir d’une colline. On aperçoit des canons au premier plan, et au loin, la tour de l’horloge et les édifices environnants d’Halifax.

L'horloge du Vieux-Halifax; on peut voir l'un des quatre cadrans de presque partout dans le Vieux-Halifax, de l'île Georges et du port même

Dessin à l’encre sépia illustrant le plan d’un fort plus ou moins circulaire. En haut à gauche, on voit un bloc de texte écrit à la main.

Plan du nouveau fort du prince Édouard sur I'île Georges, dans le port de Halifax, daté de 1794

Aquarelle d’un grand édifice à trois étages.

La maison du gouverneur démontre la prospérité du début des années 1800. La construction de cette résidence, terminée en 1808, a coûté très cher et a provoqué une vive controverse.

Document historique contenant du texte imprimé en noir sur du papier blanc. Différentes polices de caractères sont utilisées.

McAlpine's Halifax City Directory for 1875-76, p. 3

Photo en noir et blanc d’une rue d’Halifax, en 1899. Au premier plan, on voit deux chariots sur lesquels se trouvent différents produits; un des deux chariots est tiré par un bœuf. On aperçoit aussi d’autres vendeurs et des piétons du côté gauche de la rue, qui se prolonge au loin.

Marchands ambulants dans les rues de Halifax, en 1899

Références

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